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Cycle ingénieur : l'enquête 1er emploi 2020 souligne l'attrait de la recherche, de l'innovation et des secteurs de pointe

Cycle ingénieur : l'enquête 1er emploi 2020 souligne l'attrait de la recherche, de l'innovation et des secteurs de pointe
03 Sep. 2020
Entreprise

 

L’édition 2020 de l’enquête 1er emploi des diplômés du Cycle ingénieur polytechnicien illustre leur contribution toujours très forte au développement de la recherche et de l’innovation. Elle révèle que la rémunération des diplômés du Cycle ingénieur est près de deux fois plus élevée que la moyenne de celles des diplômés des grandes écoles françaises.

Recrutés dans la plupart des cas avant la fin de leurs études, ils rejoignent pour près de la moitié d’entre eux le monde de l’entreprise et optent de plus en plus pour des structures petites et moyennes. Les principaux secteurs d’activité dans lesquels ils s’investissent demeurent l’industrie, le conseil, la finance et l’assurance. Français comme internationaux débutent généralement leur carrière en France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis restant les principales destinations des diplômés qui s’expatrient.

« L’enquête 1er emploi des diplômés du Cycle ingénieur démontre la forte employabilité de nos élèves qui bénéficient des enseignements d’un corps académique de haut niveau, d’un des meilleurs taux d’encadrement au monde et d’une formation humaine et militaire d’exception », souligne Eric Labaye, président de l’X. « École de leadership unique, l’X se classe dans le Top 20 mondial en termes d’employabilité de ses étudiants qui peuvent s’appuyer sur le puissant réseau de ses alumni, un atout décisif pour la carrière professionnelle des nouveaux diplômés » ajoute-t-il.

La rémunération moyenne annuelle brute des diplômés du Cycle ingénieur (70.000 euros, primes comprises et tous pays confondus) est presque deux fois plus élevée que la moyenne de celle des diplômés des grandes écoles françaises (37 500 €, selon l’enquête d’insertion des diplômés des grandes écoles réalisée par l’ENSAI - École nationale de la statistique et de l’analyse de l’information et la Conférence des grandes écoles – CGE).

L’enquête confirme ainsi les performances de l’École en matière d’employabilité de ses élèves et étudiants reconnues par les classements internationaux. L’X arrive en tête des universités françaises et se classe au 18ème rang mondial pour l’employabilité de ses élèves et étudiants dans le dernier classement de QS Quacquarelli Symonds.

« La particularité et la force du réseau polytechnicien est la proximité entre ses membres, leur relation directe. L’Association des anciens étudiants de l’X (AX), contribue au maintien et au développement de ces relations et permet d’élargir son réseau. AX Carrières mène notamment de nombreuses actions afin d’accompagner élèves et anciens élèves dans leur parcours professionnel », explique Marwan Lahoud (X1983), président de l'AX.

Un tiers des diplômés dans la recherche et l’innovation

Près d’un tiers des diplômés poursuivent un cursus doctoral tandis 3% d’entre eux se lancent dans la création d’entreprise, principalement dans des secteurs de pointe.

Tout en poursuivant leur doctorat, les diplômés sont nombreux à effectuer des missions complémentaires, notamment dans l’enseignement (42%) et dans le conseil en entreprise (5%). Illustrant cette ouverture, Victoire Cachoux, a décidé à la fois de poursuivre vers un doctorat en France mais également de prendre une année pour acquérir une expérience en entreprise, à l’international et tournée vers le social.

« Avant de commencer une thèse de doctorat, j’ai saisi l'occasion de partir travailler à Dakar comme Ingénieure Qualité dans une structure médicale sénégalaise dédiée à la santé des femmes et enfants, nommée Nest For All. Cette parenthèse était motivée par l'envie de faire quelque chose de concret et également, soyons honnête, de faire une pause ensoleillée…, explique-t-elle.

« Aujourd'hui, je commence ma 3e année de doctorat à l'Institut Curie, à Paris. Si je ne suis pas sûre aujourd'hui de faire une carrière dans la recherche, je souhaite rester dans le domaine de l'innovation scientifique et technologique », ajoute-t-elle.

Parmi les doctorants, 11% ont fait le choix de poursuivre un doctorat au sein d’un Corps de l’État tandis que les autres bénéficient d’un financement européen, d’une bourse, de l’allocation du MESRI, du Cifre ou d’une allocation spécifique pour polytechnicien (AMX). Les domaines d’études de prédilection demeurent les mathématiques appliquées (24%), l’informatique (20%) et la physique (19%).

L’approche pluridisciplinaire que l’École polytechnique a promu dès ses origines contribue à susciter des vocations de chercheurs, comme en témoigne Victoire Cachoux, « Lors de mon entrée à l'X, je souhaitais continuer mon parcours dans le champ des sciences dures mais je ne savais pas vers quel secteur me diriger... L’obligation de varier les cours scientifiques à l'École a été l'occasion inattendue de me réconcilier avec la biologie, et surtout de découvrir que ce n'était pas une science isolée. Les exemples en 3e année de l'X étaient nombreux, puisque j’ai pu suivre des cours de biomécanique, biophysique, bioinformatique, biophotonique... J'ai donc décidé de faire une thèse en biophysique après ma diplomation ».

Tous les diplômés de la promotion X2013 qui ont fait le choix de l’entrepreneuriat sont des créateurs d’entreprises et 82% ont bénéficié d’un accompagnement au sein d’un incubateur.  Près des trois quarts d’entre eux ont créé leur startup un an avant la fin de leurs études et 91% des entreprises créées se situent en France. Les principaux secteurs d’activités de ces startups sont les Services informatiques, Logiciels et Services numériques (28%) ainsi que les Constructions aéronautique, ferroviaire et navale et l’armement (18%).

Chiffres clés de l’enquête :

  • 100% des diplômés sont en poste 6 mois après la fin de leurs études
  • 77% des diplômés sont recrutés avant la fin de leurs études
  • 50% sont salariés d’une entreprise
  • 31% réalisent un doctorat
  • 12% travaillent dans le service public
  • 3% se lancent dans l’entrepreneuriat
  • La rémunération annuelle brute des diplômés en entreprise (primes incluses) s’élève à 70 000€
  • Près de 70% des diplômés français et internationaux débutent leurs carrières en Europe
  • 82% des entrepreneurs ont recours à un incubateur

*L’enquête Premier emploi 2020 portant sur la promotion des diplômés du Cycle ingénieur polytechnicien en 2018 (X2013) a été réalisée auprès de 495 étudiants dont 395 français et 99 internationaux.

 

Vous pouvez télécharger la brochure de l’enquête Premier Emploi 2020 ici.

 

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