Rencontre avec Daniel Schanté (X 1971), donateur fidèle de la Fondation

Le 16 mars dernier, la Fondation de l’École polytechnique est partie à la rencontre de ses donateurs à Strasbourg. À l’occasion de cette soirée « L’X hors les murs », nous avons échangé avec l’un d’entre eux, Daniel Schanté, X 1971.
Rencontre avec Daniel Schanté (X 1971), donateur fidèle de la Fondation
27 avr. 2017
Portrait

Pourquoi avez-vous choisi d’intégrer l’École polytechnique ?

Parti pour faire des études d’ingénieur, je ne m’étais pas spécialement destiné  à l’X qui représentait pour moi un important défi. Lorsque j’ai réussi les concours, entre l’École Centrale Paris et l’École polytechnique, la décision d’intégrer l’X m’est apparue comme une évidence. Du fait de sa réputation, des possibilités de carrière et de l’intégration du service militaire dans le cursus, j’ai choisi l’X.

Depuis 1971, l’X a bien changé…

Je suppose ! L’école semble avoir gardé sa réputation d’excellence cependant, et c’est très bien. La communication institutionnelle est devenue importante et on se place sur un plan international pour se comparer aux universités  de renom mondial… comme Stanford où j’ai eu la chance de faire « mon école d’appli ».

Vous avez mené une carrière très internationale. Aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse. Depuis l’étranger, quelle vision avez-vous perçue de l’École polytechnique ?

Je crois qu’à l’époque, l’École et le système des Grandes Écoles françaises étaient peu connus au-delà de nos frontières. J’ai toujours gardé un lien avec l’AX et quelques Anciens. En fin de carrière, je suis heureux de retrouver l’X avec ses nouvelles initiatives, son management ambitieux et dynamique, et sa Fondation qui me permet de contribuer un peu à son développement (sourires).

Depuis quelques années, vous avez choisi d’être donateur. Quelles sont vos motivations ?

C’est une forme de reconnaissance. L’X m’a beaucoup apporté et a été déterminante pour ma carrière et ma vie. A 60 ans, j’ai souhaité m’impliquer, à mon modeste niveau, dans la philanthropie. Avec mes trois filles j’ai créé une fondation familiale dans le domaine caritatif. En plus de quelques projets éducatifs en France, nous participons à la construction d’écoles et de centrales de production d’eau potable au Cambodge et en Afrique.

Que vous inspire la signature de la nouvelle Campagne de dons « X vous : Vous avez le don de changer le monde » ?

« Changer le monde » me paraît primordial. Je suis sensible à l’idée de soutenir des projets à fort impact sociétal. Aujourd’hui, les élèves de l’École doivent pouvoir s’attaquer aux défis de notre siècle : inégalités sociales, démographie, équilibre géopolitique, mondialisation, développement durable, etc. L’innovation technologique n’a de sens que si elle contribue à faire un meilleur monde pour nos enfants et leurs enfants. Nous avons cette responsabilité. Il est important pour moi que la communication de l’X reflète ces idées.

Avec le programme « L’X hors les Murs », la Fondation a pour ambition de rapprocher Polytechnique des donateurs installés en province. Qu’en pensez-vous ?

Je suis heureux que le Président de l’École, Jacques Biot, mon camarade de promo vienne à notre rencontre jusqu’à Strasbourg. Cela nous permet aussi de renouer avec les autres Anciens de la région. C’est une belle initiative.

Votre meilleur souvenir à l’X ?

J’en ai beaucoup. En particulier mes amitiés et mes échanges avec mes camarades de promo. A l’École, j’étais dans les « paras » : un groupe soudé toujours prêt à relever des défis sportifs. Un des souvenirs qui me vient à l’esprit, a été notre premier saut en parachute à Pau, suivi de nombreux sauts en chute libre ! Moments privilégiés de camaraderie… avant de retourner à nos mathématiques !

Interview réalisée à Strasbourg, le 16 mars 2017

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