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3 questions à Jonathan Nussbaumer (X 2006), donateur de la Fondation

Quelles ont été les grandes étapes de votre parcours ?
J’ai intégré l’École polytechnique en 2006, en 5/2. Pour l’anecdote, à l’issue de mes deux années de prépa, j’avais réussi presque tous les concours, sauf celui de l’X. Comme je l’avais raté de peu et que j’étais vraiment motivé par le cursus, les opportunités professionnelles et la vie de campus, j’ai décidé de retenter ma chance l’année suivante et je ne le regrette pas ! Après Polytechnique, j’ai rejoint le Corps des Mines et me suis orienté vers la fonction publique. Mon début de carrière a été assez classique : préfecture, ministère, cabinets... En 2017, j’ai eu la chance de rejoindre les cabinets d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe en tant que conseiller « partagé » sur les questions d’artisanat, d’industrie et de commerce : c’était une sacrée époque ! En 2020, j’ai décidé de prendre un virage, et de rejoindre Capgemini, premier groupe de services numériques en Europe, et un champion de l’intelligence artificielle. J’ai eu l’opportunité d’y exercer des responsabilités variées, du central au local, et de voir comment la technologie se déploie de façon globale dans différents métiers. Les gens ne le savent pas, mais Capgemini, ce sont plus de 400 000 collaborateurs dans le monde : c’est un impact énorme.
Que retenez-vous de votre passage à l’X et quelle a été son influence sur votre carrière ?
Mon parcours n’aurait pas été possible sans le passage par la case « Polytechnique ». Cette École m’a ouvert à des opportunités incroyables, et j’en suis d’autant plus reconnaissant que ce n’était pas la voie toute tracée pour le petit écolier que j’étais dans les années 90, dans mon village alsacien. L’X a été un formidable accélérateur, et surtout, elle m’a connecté avec des amis et un réseau pour la vie. Même s’il ne faut pas tout rapporter à l’institution dans laquelle on a étudié il y a quinze ans, je suis convaincu que cela aurait été sans doute plus difficile de travailler à l’Élysée et de découvrir la tech mondiale chez Capgemini sans ces quelques années exceptionnelles à Palaiseau.
Vous soutenez la Fondation de longue date puisque vous avez effectué votre premier don en 2010. Qu’est-ce qui motive cet engagement ?
J’éprouve une profonde reconnaissance envers l’École polytechnique pour tout ce qu’elle m’a apporté. Mes études à l’X ont constitué une étape importante dans mon parcours et ont très probablement « changé mon destin ». Je suis donc sensible au fait de renvoyer la balle aujourd’hui, et de contribuer modestement au développement de mon Alma Mater, et ce sur tous les fronts : excellence scientifique, élargissement du recrutement, rayonnement du campus. Et pour m’engager sur le long terme, j’ai opté pour le don mensuel qui est vraiment très pratique : une fois mis en place, il n’y a rien à faire ! Pour un jeune papa à la vie bien remplie comme moi, c’est très appréciable. Soutenir la Fondation me donne aussi l’occasion et le plaisir de retrouver parfois quelques camarades. Je leur donne d’ailleurs rendez-vous l’an prochain pour le 20e anniversaire de notre promotion !