"Rien n'est facile, mais rien n'est impossible", Chang-Hyun Kim (D 2010)

Chang-Hyun Kim en est l’exemple : d’origine sud-coréenne, il a tout quitté pour intégrer, en 2009, le Master de l’École polytechnique « Ingénierie de l’innovation technologique ».
"Rien n'est facile, mais rien n'est impossible", Chang-Hyun Kim (D 2010)
23 fév. 2014
Portrait

« Je n’ai pas hésité :  j’ai vu beaucoup de potentiel dans ce programme, et plus encore dans l’École polytechnique, que je connaissais déjà de  réputation. »

Passionné par la recherche, il poursuit ensuite une thèse, au Laboratoire de Physique des Interfaces et des Couches Minces (LPICM) de l’X, et travaille sur la modélisation physique et comportementale des composants électroniques organiques. Entouré d’Yvan Bonnassieux, directeur adjoint du laboratoire, et de Gilles Horowitz, directeur de thèse, Chang-Hyun Kim nous confie être « chanceux de les avoir » et ajoute, avec une certaine émotion, qu’ « Yvan et Gilles sont comme des membres de ma famille, qui me soutiennent  tout autant scientifiquement qu’humainement. »  

Pour lui, l’X est une véritable opportunité. « J’ai choisi de profiter au maximum des possibilités que l’École offre à ses étudiants et élèves. » Encouragé par ses deux mentors, il candidate dès lors au programme « Alliance » qui favorise l’échange d’élèves et de professeurs entre l’X et Columbia.  Ce programme est soutenu par le Friends of Ecole Polytechnique grâce aux Anciens résidant aux USA. « Sélectionné parmi de nombreux candidats, j’ai intégré  durant trois mois, à l’automne 2012, un laboratoire de Columbia University. »

« A travers Alliance, je vis une formidable aventure internationale. » Chang-Hyun Kim mène des expériences de haut niveau, rencontre des chercheurs passionnés, construit des liens étroits avec des experts du monde entier. Il s’initie à des réseaux scientifiques larges, partage ses méthodes de travail, publie des articles en collaboration avec diverses équipes.
 
« Entre l’X et Columbia, j’ai créé un lien personnel fort. » Pour lui, il doit le conserver, « car ce sont deux institutions très complémentaires qui, ensemble, me font beaucoup progresser. » Aussi, Chang-Hyun Kim ne résiste pas à l’idée d’une deuxième visite outre-Atlantique en octobre 2013. A cette occasion, il rencontre Olivier Mitterrand, Président du comité de Campagne, et Jean-Bernard Lartigue, Délégué général de la FX, de passage à Columbia.
 
« Participer à la Campagne de levée de fonds en faveur de l’X : oui ! » Sa motivation est sans appel : « Je crois en l’École et je me sens redevable de toutes les belles opportunités qu’elle m’a déjà permis de saisir. L’X, c’est pour moi le début d’une nouvelle vie pleine de réussites. »

« Notre École a besoin d’un soutien financier », affirme clairement Chang-Hyun Kim. La concurrence internationale, il y croit et l’a observé à Columbia. C’est, selon lui, le « plus gros défi auquel l’X doit faire face ». L’École polytechnique doit gagner en visibilité internationale et peser dans le concert des grands établissements mondiaux. « J’ai confiance dans notre École, elle est sur la bonne voie, avec les MOOC par exemple, et le développement de ses cours en langue anglaise. »

Nouvel amoureux de la France, il conduit actuellement son projet de recherche post-doctoral au LPICM : poursuivre sa carrière professionnelle  en France, et notamment à l’École polytechnique en tant qu’enseignant-chercheur, constitue désormais l’une de ses priorités.

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