Rencontre avec Marouane Bouslama, lauréat d'une bourse X-Postbac

« Grâce à la bourse de la Fondation de l’X, il ne s’agit plus de dire ‘je vais essayer’ mais plutôt ‘je vais réussir’ ». Rencontre avec Marouane Bouslama, 18 ans, élève en prépa ingénieur, issu du programme GEPPM et boursier de la Fondation de l’X.
Rencontre avec Marouane Bouslama, lauréat d'une bourse X-Postbac
28 oct. 2013
Portrait

Marouane Bouslama est élève en première année dans la filière Mathématiques, Physiques et Sciences de l’Ingénieur (MPSI) à Ginette, la prestigieuse prépa ingénieurs de Versailles. Originaire de Corbeil-Essonnes (91), il a intégré le programme « Une Grande École Pourquoi Pas Moi ? » (GEPPM) en janvier 2011.

 

Il a reçu, le 8 octobre dernier, une bourse sociale financée par les donateurs de la Campagne pour l’École polytechnique dans le cadre de ce programme d’ouverture à la diversité de l’École.

Grâce à la bourse de la Fondation de l’X, Marouane se sent « soutenu » et « compris ». Sans se qualifier « originaire d’un milieu défavorisé », comme il l’entend souvent, il préfère évoquer «un milieu où l’on n’a pas l’habitude d’accéder à des filières prestigieuses ».

Durant tout son parcours à travers GEPPM, il a la chance de bénéficier d’un double parrainage. Il est en contact régulier avec ceux qu’il appelle « ses coachs », deux élèves Polytechniciens qui savent donner de leur temps pour le conseiller dans ses études, l’aider dans ses recherches de stages, et lui permettre de décrocher au final l’ « étoile du succès ».
 

Pas de doute : on touche au cœur de l’X, à ce qui caractérise son ADN : la solidarité polytechnicienne, forte et éternelle.

Marouane « en veut ». Sa motivation est bien visible. Comme tous ses camarades, il rêve de l’X. Il souhaite choisir ensuite un métier en relation avec les sciences. Son idéal ? Faire des mathématiques appliquées dans l’aéronautique. Ce qui a radicalement changé pour lui, c’est qu’aujourd’hui, Marouane peut y croire car il dispose d’une bourse octroyée par la Fondation de l’X. Grâce à cela, il ne s’agit plus de dire « je vais essayer » mais plutôt « je vais réussir ». On ne croit plus seulement à la chance, mais en ses compétences.

Marouane en a bien conscience ; cela, il le doit aux donateurs. S’il les rencontrait, bien sûr, il les remercierait, et « de tout son cœur ». «C’est magnifique d’obtenir ce soutien et de ne pas se sentir bridé dans ses choix professionnels. L’argument financier n’étant plus un frein, je peux, moi aussi, avancer et aspirer à de grandes choses ». Et demain, Marouane souhaitera rendre à l’École polytechnique ce qu’elle lui a donné. Lui aussi, il s’engagera pour l’égalité des chances, afin d’aider ceux qui ont des ambitions à les atteindre.

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