Iconographies

Les 200 premières promotions : J. Tosetto

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Paris Magdebourg 1994


Tosetto, Jacques

1 triptyque, huile ; H 1,30 x l 3,00 m

En 1994 l'association "Célébration du Bicentenaire de l'École polytechnique" a commandé au peintre scénographe Jacques Tosetto un triptyque mettant en scène un certain nombre de polytechniciens qui se sont illustrés durant ces deux siècles : Les 200 premières années ou les 200 premières promotions. On y trouve également d'autres personnalités liées à l'histoire de l'École et du Conservatoire National des Arts et Métiers, dans la mesure où le triptyque était l'une des pièces maîtresses de l'exposition itinérante, POLYTECH, qui a fait de mars à octobre le tour des capitales régionales pour finir au Palais de la découverte à l'occasion de bicentenaire commun à l'X et au CNAMPOLY.

Les deux animaux, un chameau et une mésange, présents dans ce triptyque, sont tous deux reliés à des anecdotes de l'histoire de l'Ecole. Chameau : allusion à l'expédition d'Egypte et nom donné aux filles quand l'Ecole n'en accueillait pas encore. La mésange : Berzelius faisait, devant les élèves polytechniciens, une démonstration en mettant un moineau sous une cloche sous vide. les élèves ont supplié le professeur de laisser vivre l'oiseau sur le point de mourir. L'horloge, bloquée par l'oiseau en remerciement, fut surnommé "le Berzé" en souvenir de l'enseignant.

Outre le fait qu'il est une allusion à l'expédition d'Egypte, chameau était le nom donné aux filles quand l'Ecole n'en accueillait pas encore. Enfin présentes sur le campus, elles ont pu faire évoluer cette appellation péjorative. La mésange, qui était en fait un moineau dans l'histoire, est issu de la légende suivante : Le savant suédois Berzelius faisait, devant les élèves polytechniciens, une démonstration en mettant un moineau sous une cloche sous vide. Voyant le pauvre oiseau sur le point de mourir, les élèves ont supplié le professeur de le laisser vivre. Ce qu'il a fait. Pour remercier les élèves qui l'avaient sauvé, le moineau prit l'habitude de se percher sur l'aiguille de la pendule afin de la retarder quand les élèves faisaient le mur la nuit. Les retardataires n'étaient ainsi pas punis. L'horloge fut surnommé "le Berzé" en souvenir de l'enseignant.