Octobre Rose : Peekcell, une start-up de l’X, pour un dépistage du cancer alternatif et non invasif

Accompagnée par l’incubateur X-Up de l’École Polytechnique, Peekcell propose un test non invasif pour repérer précocement plusieurs cancers féminins. 

Co-fondée par Gwendoline Tallec (X2013), Hélène Malka-Mahieu, chercheuse en cancérologie, et Antoine Droneau (Master en nanobiotechnologie et ingénierie biomédicale), Peekcell développe un test urinaire de dépistage précoce de cancers du sein et gynécologiques. 

Peekcell est née du constat qu’en France 50% seulement des femmes se font dépister pour le cancer du sein ou du col de l’utérus et qu’aucun examen de dépistage n’est proposé aux personnes prédisposées pour le cancer de l’ovaire ou de l’endomètre. 

Le dispositif repose sur l’analyse de biomarqueurs présents dans l’urine. La technologie, reposant sur une double expertise de biologie et d’algorithmes d’intelligence artificielle, permet de générer un score de risque transmis au médecin traitant. Le test, accessible et non-invasif, permet une entrée précoce dans un parcours de soin et ainsi d’améliorer les taux de rémission.

Peekcell, soutenue par Wilco Healthcare, a clôturé une levée de fonds de 1,3 million  d’euros fin 2024. La start-up fait partie de la communauté La French Care de Bpifrance, qui rassemble les acteurs français de la santé autour d’un objectif commun : innover pour mieux soigner.