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Covid-19 : un point sur la recherche, un an après le premier confinement en France

Covid-19 : un point sur la recherche, un an après le premier confinement en France
17 Mar. 2021
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un vaccin anti-covid-19

Le mois de mars a marqué l’anniversaire d’un confinement généralisé de la population en France, décrété par le gouvernement pour enrayer la pandémie de Covid-19., qui, partie de Chine, s’est propagée à l’échelle mondiale faisant plusieurs centaines de milliers de victimes et soulevant de multiples interrogations au point que beaucoup ont évoqué un avant et un après cette épreuve.

Polytechnique insights, la revue en ligne et gratuite de l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris) a largement rendu compte des travaux de chercheurs de l’institution, de centres de recherche partenaires ou associés et de nombreux autres chercheurs reconnus consacrés à la pandémie et à ses conséquences. Vous trouverez ci-dessous une synthèse de ces publications et les liens permettant d’y accéder.

Lancée le 5 février 2021, Polytechnique insights propose deux grands rendez-vous éditoriaux : des tribunes libres et des dossiers d’approfondissements consacrés aux grandes tendances contemporaines dans les domaines de l’environnement, de la santé, des ressources naturelles, de l'énergie, des finances ou de la démographie. Ces formats sont accessibles sur son site internet, via les réseaux sociaux et regroupés dans une lettre d’information bilingue (français-anglais) adressée aux abonnés un vendredi sur deux.

Les publications consacrées à la pandémie ont bien sûr porté sur les problématiques de santé publique et d’impact pour le système de santé. Ainsi dès le premier numéro de la Newsletter de Polytechnique insights, Arnaud Fontanet, directeur du département de santé globale de l’Institut Pasteur prévenait-il qu’aucun retour à une vie normale se serait envisageable sans une vaccination massive. Julie Josse, chercheuse en statistiques à l’Inria, a présenté l’outil numérique ICUBAM (Intensive Care Unit Bed Availability Monitor), conçu pour les médecins afin d’assurer le suivi de la disponibilité des lits de réanimation au sein du système hospitalier et de sauver ainsi des vies. Etienne Minvielle, directeur de recherche CNRS et professeur en management de la santé au sein du Centre de recherche en gestion de l’Institut interdisciplinaire de l'innovation (I³-CRG), a appelé de son côté les hôpitaux à ne pas perdre l’agilité gagnée pendant la crise.

En termes de conséquences de la pandémie sur la population, Hervé Le Bras, directeur d'études en démographie à l'EHESS, directeur de recherche émérite à l'Ined, diplômé de l'École polytechnique (IP Paris), a souligné que la densité ne constitue pas un facteur prépondérant d’explication de la diffusion de la Covid-19 qui n’est donc pas une maladie des villes. Bruno Falissard, pédopsychiatre et professeur de santé publique à la faculté de médecine Paris-Sud, a souligné que les 16–25 ans sont les plus exposés sur le plan psychique aux répercussions de la Covid-19 et aux mesures de restriction des libertés imposées pour contrôler sa propagation. Nicolas Chopin, professeur de data science et machine learning à l'ENSAE Paris (IP Paris), a aussi très vite averti que les taux de mortalité liés à la Covid-19 étaient sans doute sous-estimés.

Plusieurs contributions ont examiné les implications économiques et environnementales de la pandémie. Ainsi Isabelle Méjean, responsable du département d'économie de l'Institut Polytechnique de Paris et prix du meilleur jeune économiste de France 2020, s’est interrogée sur les perspectives de relocalisations ou de régionalisation des chaînes d’approvisionnement internationales désorganisées par la pandémie qui a aussi mis en lumière la dépendance de certains pays pour leur approvisionnement sur des produits en forte demande car nécessaires dans la lutte contre la maladie. Cyril Crevoisier, directeur de recherche CNRS en météorologie dynamique à l'École polytechnique (IP Paris), a estimé que la pandémie et le ralentissement voire l’arrêt de certaines activités économiques se sont traduits par une réduction de 7 % des émissions de CO2 en 2020. Patrick Artus, professeur d'économie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et directeur de la recherche et des études chez Natixis, a estimé qu’un rattrapage complet du choc conjoncturel provoqué par la pandémie est possible en 2023 sous l’effet notamment des plans massifs de relance budgétaire et monétaire.

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