Série Sports à l'X - Ayoub Melliti, X22, section volley-ball

Dans le cadre de la série sur les Sports à l’X avant les JO de Paris 2024, rencontre Ayoub Melliti, X22 de la section volley-ball.
12 juin. 2024
Campus

« Le volley-ball, c’est un sport à la fois intense et d'endurance »


Pourquoi avoir choisi le volley-ball ?

A.M. : J’ai choisi le volley-ball en sport à Polytechnique car j’en avais déjà pratiqué avant. Je connais cette discipline depuis deux, trois ans maintenant et cela me plaît beaucoup car c’est un sport en équipe et cela permet de développer tout ce qu’il y a autour des sports collectifs, notamment l’esprit d’entraide. C’est aussi un sport qui correspondait à ce que j’avais envie de faire en dehors. Je fais de l’athlétisme à côté et le volley-ball se marie bien avec l’athlétisme. C’est intense, cela me plaît beaucoup, cela permet de se défouler donc pour toutes ces raisons, j’ai choisi ce sport. J’avais des amis en section volley-ball, aussi donc cela permet de ne pas se sentir seul.

 

Quel est l’apport du sport dans votre formation ?

A.M. : Je pense que dans n’importe quelle formation et pour n’importe quelle personne d’ailleurs, le sport, c’est quelque chose qui va être très important dans la vie et qui va permettre de se développer et de s’épanouir. Dans notre formation en particulier, l’X nous accorde un créneau où nous en pratiquons obligatoirement et où nous avons le temps pour le faire dans la semaine, ce que d’autres personnes, qui n’ont pas de créneaux dédiés, ne feront pas, par manque de temps, par manque d’organisation ou pour toute autre raison. Le fait d’avoir un moment privilégié pour cela et où l’on est obligé de le faire, cela nous force à le faire. Pour moi, tout le monde devrait faire du sport et certains ont la chance d’avoir un moment pour en faire. 

 

Quelles qualités physiques et mentales le volley-ball exige-t-il ?

A.M. : Le volley-ball c’est un sport à la fois intense et d'endurance dans le sens où il y a beaucoup de changements de rythme, il faut réussir à garder l’intensité pendant un match qui va durer entre 30 minutes et 1h30 voire pendant un tournoi de toute une journée. Mentalement, c’est un sport qui est très exigeant parce que c’est un sport où les erreurs coûtent cher et où les erreurs des coéquipiers coûtent cher également. Donc réussir à avoir une bienveillance dans l’équipe qui pousse à non pas se rejeter la faute ou alors culpabiliser de faire une faute, mais plutôt à avoir quelque chose de plus positif, c’est-à-dire valoriser une tentative ou valoriser quelque chose qui fonctionne, et bien c’est quelque chose qui n’est pas facile et c’est ce que l’on développe vraiment en équipe. Donc pour moi, c’est la clé. Il y a des équipes qui fonctionnent parce qu’ils ont une ambiance bienveillante, il y a d’autres équipes qui ne fonctionnent pas en dépit du niveau individuel des joueurs parce qu’il n’y a pas que le niveau technique et physique, il y a aussi tout ce qui est mental et tout ce qui va être dans le relationnel aussi. Il n’y a pas uniquement son mental, mais il y a aussi celui que l’on va développer avec ses coéquipiers.

 

Quelles sont les valeurs communes à l’X et aux JO ?

A.M. : Pour moi, les JO c’est rendre le sport accessible à tous au visionnage et surtout, cela donne envie à tout le monde d’en faire. Ça donne envie aux parents d’inscrire leurs enfants dans n’importe quel sport qu’ils ont vu aux JO. Pour moi l’X, c’est un peu cela aussi, c’est-à-dire que l’on va avoir un début de cursus après le bac qui est très scientifique, très scolaire et dans une vie de personne qui va suivre des études d’ingénieur, le sport n’est souvent pas la priorité et c’est quelque chose qui va être laissé de côté et je trouve cela dommage. Que ce soit à l’X ou dans les autres écoles qui proposent des créneaux, des associations sportives, cela rajoute quelque chose qu’on aurait pu éclipser à cause des études qui sont exigeantes, scolaires ou que sais-je.

 

Allez-vous suivre certains sports aux JO et si oui lesquels ?

A.M. : J’ai toujours suivi les mêmes sports aux JO, c’est-à-dire les sports que j’ai pratiqués. En premier c’était la natation, donc surtout cette année avec Léon Marchand, j’ai envie de suivre cette discipline. Ensuite l’autre sport que je suis énormément, c’est l’athlétisme, c’est très diversifié, c’est le sport qui représente le plus les JO pour moi parce que c’est celui dont la forme ressemble le plus à la vraie forme telle qu’on la pratique. Et enfin, il y a le volley-ball que je vais regarder bien évidemment, d’autant plus que nous sommes champions olympiques en France.

 

Un champion ou une championne suscite-t-il particulièrement votre admiration ?

A.M. : Ma sportive préférée c’est Lilly King. C’est une nageuse américaine qui a pour moi la grande qualité d’avoir beaucoup de charisme. Elle fait énormément de discours, de promotion du sport en général et pour les jeunes filles, notamment que ce soit à l’âge scolaire ou même plus tard. Les filles ont moins tendance à faire du sport, c’est dommage et c’est quelque chose contre lequel elle se bat. Au-delà de cela c’est une grande championne, je la suis depuis 2016, depuis qu’elle a remporté ses médailles olympiques à Rio et elle m’inspire beaucoup et je la suis également sur les réseaux sociaux.

 

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