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Enquête premier Emploi X2019 : Une insertion fluide, des parcours variés
L’enquête 1er emploi des élèves de la promotion X2019, réalisée en 2025 souligne la fluidité de leur insertion mais aussi la diversité de leurs parcours et leur engagement dans les défis majeurs de notre temps. Parmi les 519 élèves ingénieurs polytechniciens diplômés en 2024, 62% ont répondu à cette enquête renouvelée.
Pour cette nouvelle édition, deux nouveautés ont été intégrées : un sondage auprès des diplômés sur leur contribution aux objectifs de développement durable de l’ONU(1) dans le cadre de leur emploi, et une analyse plus fine des métiers des diplômés recrutés en entreprise.
Cette nouvelle enquête confirme la diversité des parcours et une insertion professionnelle, ou universitaire, très majoritairement en France des diplômés 2024 du cycle ingénieur polytechnicien six mois après leur diplomation environ.
Si un quart des diplômés du cycle ingénieur poursuit en doctorat, les diplômés choisissant de démarrer un emploi dans le secteur privé ou public s’insèrent très rapidement. Parmi eux, 94% ont trouvé un emploi en moins de six mois après la fin de leurs études, dont 68% recrutés avant même la fin de leur 4ème année, confirmant ainsi l’adéquation entre la formation du cycle ingénieur polytechnicien et les attentes des recruteurs.
Variétés des parcours en entreprise avec une préférence pour la France
Un peu plus de la moitié (53%) des jeunes ingénieurs choisissent de démarrer leur carrière en entreprise. Ainsi, sur l’ensemble de la promotion, 12% des diplômés du cycle ingénieur travaillent dans la banque et l’assurance, 9% dans le secteur de l’énergie, 9% dans le conseil, 8% dans l‘informatique, le numérique et les télécoms, 8% dans l’industrie (dont le BTP, les constructions aéronautique, ferroviaire et navale ou l’armement), 2% dans les technologies de la santé, 1% dans les services tertiaires, 1 % dans les organismes publics ou la recherche en tant que salarié du privé, et 2 % dans d’autres secteurs.
La quasi-totalité d’entre eux est recrutée en CDI, dont un tiers dans une entreprise où ils ont réalisé un stage ou une année de césure.
Parmi les ingénieurs rejoignant une entreprise, 43% s sont recrutés dans de grandes entreprises, pour 27% dans des entreprises de taille intermédiaire. 30% d’entre eux rejoignent également des PME /TPE. Les ingénieurs polytechniciens contribuent ainsi au développement de tous les acteurs du monde de l’entreprise, quelle que soit leur taille mais aussi leur domaine d’activité.
Parmi le Top 5 des fonctions occupées en entreprise :
• La recherche & développement (23% des diplômés en entreprise),
• L’informatique (21%),
• Les études, conseil et expertise (21%),
• La production-exploitation (11%)
• La gestion, finance, comptabilité (10%).
Concernant les destinations privilégiées pour commencer leur vie salariale, les diplômés rejoignant le monde de l’entreprise travaillent très majoritairement en France six mois après leur diplomation : c’est le cas de 82% des élèves ingénieurs de nationalité française et de 76% des élèves ingénieurs internationaux.
Toutes nationalités confondues, la France (81 %), les Etats-Unis (8%) et le Royaume-Uni (4%) sont les trois principales destinations privilégiées par les jeunes diplômés en entreprise.
En termes de rémunération, le salaire brut moyen annuel à l’embauche en France s’élève à 55 000 euros hors primes, 68 000 euros primes comprises, pour ces diplômés en entreprise. En intégrant les diplômés expatriés, la rémunération moyenne annuelle brute atteint 66 000 euros hors primes (84 000 euros primes comprises).
Pour autant, la rémunération n’apparaît qu’en troisième position déclarée dans les critères de choix pour le premier emploi, derrière le contenu de la mission du poste proposé, et le secteur d’activité de l’entreprise.
Recherche et service public
Parmi les répondants, un quart opte pour la poursuite d’un doctorat, et 16% rejoint le service public et les Grands Corps de l’Etat.
Sur les 25% de diplômés poursuivant en doctorat (28% de femmes et 24% d’hommes), 80% le réalisent en France. Les disciplines les plus prisées sont la physique (38%), les mathématiques (25%), l’informatique (15%) et la biologie (7%). La rémunération moyenne annuelle brute des doctorants en France et à l’international s’élève à 33 000 euros hors missions complémentaires, et 44 000 euros y compris missions complémentaires (enseignement notamment).
Pour les 16 % qui s’engagent dans le service public, 13 % intègrent un Corps de l’Etat, et 3 % d’autres statuts (contractuels, etc.), confirmant l’attachement des diplômés pour ces carrières.
Les motivations les plus fréquemment citées pour expliquer cet engagement sont le contenu de la mission, l’adéquation avec le projet professionnel, les perspectives d’évolution au sein de la structure et les valeurs de la structure. Leur taux de satisfaction dans leur emploi (70 % très satisfaits, 24 % plutôt satisfaits) sont supérieurs à la moyenne des diplômés en emploi (54 % satisfaits, 35 % plutôt satisfaits).
Leur rémunération moyenne annuelle brute s’établit à 46 000 euros hors primes et 57 000 euros, primes comprises.
Contributions aux objectifs de développement durable
Interrogés sur la contribution à l’un ou plusieurs des 17 objectifs du développement durable de l’ONU dans leurs missions, les diplômés salariés sont 42% à citer l’objectif 9 « industrie, innovation et infrastructure résiliente », 26% mettent en avant l’objectif 7 « énergie propre et d’un coût abordable », 24% l’objectif 13 « mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques », 17% l’objectif 8 « travail décent et croissance économique soutenue », 16% l’objectif 12 « consommation et production durables », 15 % l’objectif 11 « villes et communautés durables », 11% l’objectif 3 « Bonne santé et Bien-être » et 10% l’objectif 16 « Paix, justice et institutions efficaces ».
(1) Les dix-sept objectifs établis par les États membres des Nations unies sont rassemblés dans l'Agenda 2030, adopté par l'Organisation des Nations unies (ONU) en septembre 2015. Ces objectifs interconnectés visent à éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes et dans tous les pays, protéger la planète, garantir la prospérité pour tous et promouvoir la paix et la justice.
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