Isabelle Méjean et Alon Eizenberg remportent le Prix du Jeune Économiste 2020 de la Fondation France-Israël

25.11.20
Institutionnel, Prix et Distinctions
Isabelle Méjean, professeure au Centre de recherche en économie et statistique (CREST)[1] de l’École polytechnique et présidente du département d’économie de l’Institut Polytechnique de Paris, et Alon Eizenberg, maître de conférences dans le département d’économie de la Bogen Family de l’Université hébraïque de Jérusalem, sont les lauréats du prestigieux Prix du Jeune Économiste 2020 de la Fondation France-Israël.
 
La Fondation France-Israël décerne à Isabelle Méjean et à Alon Eizenberg le Prix du Jeune Économiste 2020. Chaque année, la Fondation attribue deux Prix à de jeunes économistes français et israélien dont les travaux ont acquis une renommée internationale. En raison du contexte actuel lié à la crise sanitaire internationale, la remise des Prix pour les lauréats 2020 a été reportée à une date ultérieure en 2021.
 
Isabelle Méjean – Lauréate française du Prix du Jeune Économiste 2020

Isabelle Méjean est professeure et chercheuse au Centre de recherche en économie et statistique (CREST) de l’École polytechnique et présidente du département d’économie de l’Institut Polytechnique de Paris. Ses travaux de renommée internationale portent sur les effets de la mondialisation des échanges, notamment sur la structure des chaînes de valeurs internationales.
 
Les travaux d’Isabelle Méjean ont reçu de nombreuses distinctions internationales : le Prix Malinvaud en juillet 2016, une ERC (European Research Council) Starting Grant en 2017 pour ses recherches en économie internationale, ainsi que le Prix du meilleur jeune économiste 2020 décerné par le journal Le Monde et le Cercle des Economistes pour ses travaux sur les effets de la mondialisation des échanges et l’extension des chaînes de valeur.
 
Isabelle Méjean a développé un programme de recherches original, avec une dimension empirique importante. Dans ses recherches, elle utilise des données administratives pour documenter diverses dimensions de l’hétérogénéité entre différentes entreprises, notamment leur participation aux marchés internationaux. Elle étudie ensuite les conséquences macroéconomiques de cette hétérogénéité. Ses recherches récentes portent sur la participation des entreprises aux chaînes de valeur mondiales, ce qui contribue à la diffusion des chocs microéconomiques et macroéconomiques dans les économies nationales.  
 
Après une thèse en macroéconomie internationale effectuée à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Isabelle Méjean a rejoint l’École polytechnique en 2007, en tant que professeure chargée de cours au département d’économie. Après six années à l’École polytechnique et une année au département de la recherche du Fonds Monétaire International (FMI), elle est devenue professeure en 2014. 
 
 
Alon Eizenberg – Lauréat israélien du Prix du Jeune Économiste 2020
 
Alon Eizenberg est économiste dans le département d’économie de la Bogen Family de l’Université hébraïque de Jérusalem. Ses travaux visent à comprendre les mécanismes qui régissent les marchés modernes. Alon Eizenberg est spécialisé dans l’étude empirique des préférences des consommateurs et de leurs répercussions en termes d’incitations pour les entreprises. En particulier, il a étudié l’impact de l’innovation dans l’informatique sur différents types de consommateurs, et les conséquences de l’augmentation de la consommation des classes moyennes sur la concurrence du marché, un changement socio-économique fondamental observé dans de nombreuses économies émergentes. 
 
Les articles de recherche d’Alon Eizenberg ont été publiés dans des revues telles que le Review of Economic Studies, l’American Economic Journal: Applied Economics, l’American Economic Journal: Economic Policy et le RAND Journal of Economics. En janvier 2017, il a été classé au cinquième rang de la liste IDEAS/RePEc des 100 meilleurs jeunes économistes (sur un panel de 5 832 économistes dont la première publication date de 5 ans ou moins).
 
Alon Eizenberg a obtenu son doctorat en économie de l’Université Yale en 2009. Il a conseillé l’Autorité antitrust israélienne et conseille actuellement la Banque d’Israël sur les questions de concurrence. En 2011, il a co-fondé l’atelier annuel « L’Organisation industrielle, la réglementation et la politique de la concurrence en Israël », qu’il organise conjointement depuis. Il a été chargé de cours au département d’économie de l’Université hébraïque de Jérusalem à partir de 2010 et a été promu maître de conférences en 2016.

 

[1] CREST – unité mixte de recherche (CNRS/École Polytechnique/ENSAE Paris/Institut Polytechnique de Paris/GENES)
 

À PROPOS DE LA FONDATION FRANCE-ISRAËL – UNE FONDATION BI-ÉTATIQUE / La création de la Fondation France-Israël, reconnue d'utilité publique, voulue et initiée par le Président de la République Française, Monsieur Jacques CHIRAC, dont il a partagé l’idée en juillet 2005 avec le Premier Ministre israélien, Monsieur Ariel SHARON, se veut à la fois un creuset et un catalyseur du resserrement et de l’approfondissement des liens entre les peuples israélien et français, dans tous les segments des sociétés civiles respectives. La Fondation France-Israël associe à l'ensemble de ses initiatives des acteurs français et israéliens investis dans le renforcement de l'amitié entre les deux peuples : responsables politiques, leaders associatifs, professionnels, chefs d'entreprise, chercheurs, artistes, étudiants. www.fondationfranceisrael.org

À PROPOS DE L’UNIVERSITÉ HÉBRAÏQUE DE JÉRUSALEM (HU) / L’HU est la principale institution académique et de recherche d’Israël, au service de 23 000 étudiants de 80 pays. L’HU produit un tiers de la recherche civile en Israël et se classe au 12e rang mondial dans le dépôt de brevets de biotechnologie et dans le développement commercial. À ce jour, le corps professoral et les diplômés de l’HU ont remporté 8 Prix Nobel et 1 médaille Fields. www.new.huji.ac.il/en

À propos de l’École polytechnique

Largement internationalisée (41% de ses étudiants, 40% de son corps d’enseignants), l’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante en sciences, ouverte sur une grande tradition humaniste. À travers son offre de formation – bachelor, cycle ingénieur polytechnicien, master, programmes gradués, programme doctoral, doctorat, formation continue – l’École polytechnique forme des décideurs à forte culture scientifique pluridisciplinaire en les exposant à la fois au monde de la recherche et à celui de l’entreprise. Avec ses 23 laboratoires, dont 22 sont unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’X travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux. L’École polytechnique est membre fondateur de l’Institut Polytechnique de Paris.

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