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TrauMatrix : l’Intelligence Artificielle au service des soins aux patients gravement traumatisés
Paris, le 25 octobre 2019 – L’association Traumabase, l’AP-HP, le CNRS, l’École des hautes études en sciences sociales, l’École polytechnique et Capgemini Invent annoncent le lancement de TrauMatrix, un partenariat de recherche scientifique et médicale d’une durée de trois ans visant à développer les premiers outils d’aide à la décision pour la gestion des patients atteints de traumatismes graves dans les 24 premières heures. Les partenaires ont choisi de privilégier trois axes : la prise en charge du patient, le diagnostic et la gestion de la stratégie de soin. Cette dernière concerne notamment la prise en charge du choc hémorragique et du traumatisme crânien.
25.10.19
L’innovation est au cœur de la démarche réunissant médecins, enseignants, chercheurs et professionnels de la donnée afin de mettre l’IA au service de la médecine de demain.
Véritable innovation d’un point de vue scientifique et collaboratif, TrauMatrix a pour objectif de permettre d’accompagner les acteurs médicaux tout au long de la chaine de décision des 24 premières heures. TrauMatrix place l’intelligence artificielle au cœur de la pratique de la traumatologie de demain.
L’ambition de TrauMatrix est d’aboutir à un outil d’aide à la décision pour les médecins anesthésistes réanimateurs. Cet outil a pour objectif de les accompagner dans leur prise de décision en temps réel en orientant la prise en charge des grands traumatisés vers les bonnes unités de soins. Il permettra de prédire la probabilité d’événements tels que le choc hémorragique ou le traumatisme crânien, ainsi que l’ajustement de la stratégie de soins. Il prévoit en parallèle de préciser la nature des ressources hospitalières, matérielles et humaines à anticiper afin d’apporter une meilleure réponse aux besoins du patient et d’augmenter ses chances de survie et d’absence de séquelles.
Le projet repose sur la Traumabase®, un observatoire régional crée en 2011 devenu un registre de données médicales sur les traumatismes graves à l’échelle nationale. Ce registre, porté par un réseau d’une centaine de médecins urgentistes et anesthésistes-réanimateurs dans toute la France, fédère à ce jour une grande partie des acteurs français de la traumatologie lourde. Il permet d’alimenter les démarches d’amélioration de la prise en charge des patients et de faciliter la recherche scientifique autour d’études prospectives et interventionnelles. La collaboration avec l’École des hautes études en sciences sociales, le CNRS et l’École polytechnique initiée par le Dr Tobias Gauss, le Pr Catherine Paugam-Burtz et le Dr Sophie Hamada, des hôpitaux Beaujon et Bicêtre AP-HP, a permis de lancer une dynamique de recherche autour du choc hémorragique et d’initier les premiers travaux sous l’impulsion de Julie Josse, Professeur au Centre de Mathématiques Appliquées (CMAP – CNRS/École polytechnique) et à l’INRIA XPOP et DATAIA et Jean-Pierre Nadal, chercheur CNRS au Centre d’analyses et de mathématiques sociales (CNRS/École des hautes études en sciences sociales).
Capgemini Invent a rejoint ce partenariat en qualité d’expert de la valorisation des données et de l’intelligence artificielle ; un savoir-faire que Capgemini Invent met au service de TrauMatrix au travers du développement de modèles de prédiction et de l’élaboration à terme d’une plateforme de services en collaboration avec les experts médicaux de la Traumabase® et les scientifiques de l’École des hautes études en sciences sociales, du CNRS et de L’École polytechnique. Un des enjeux est notamment de bien cibler les moments clefs du parcours de soin des traumatisés sévères dans un écosystème complexe de prise en charge et de soins. Ce partenariat est au cœur des engagements sociétaux de Capgemini Invent pour lequel data scientists, spécialistes de la valorisation de la donnée, designers et consultants métiers sont mobilisés.
« Ce projet est une occasion extraordinaire de synergie de femmes et d’hommes venant d’univers différents au service de l’amélioration de la prise en charge des traumatisés graves. » déclare Catherine Paugam-Burtz, Directrice médicale DMU PARABOL, AP-HP. Nord, Université de Paris, Chef du service Anesthésie-réanimation, Hôpital Beaujon AP-HP, Clichy.
« TrauMatrix représente une occasion unique, et un grand privilège, de voir à l’œuvre la collaboration entre des partenaires issus d’horizons très différents. Non seulement cela permet d’explorer de nouvelles approches pour la prise en charge des patients et de répondre aux questions scientifiques mais cela nous permet d’apprendre et d’élargir notre horizon. » affirme Tobias Gauss, MD, Praticien Hospitalier, Anesthésie-Réanimation, Hôpital Beaujon AP-HP, DMU PARABOL, du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Nord, Université de Paris – Co-Fondateur Groupe Traumabase.
« Ce partenariat associant cliniciens, chercheurs, mathématiciens et data scientists est une opportunité unique pour permettre un élargissement des horizons de chacun, une acculturation dynamique et une synergie de travail dont le but ultime est d’aboutir à une amélioration de la prise en charge des patients traumatisés graves. » mentionne Sophie Hamada, MD, Praticien Hospitalier, Anesthésie-Réanimation, Hôpital Bicêtre AP-HP, du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Université Paris Saclay – Co-Fondateur et présidente du Groupe Traumabase.
« Le projet TraumaMatrix est au cœur des priorités scientifiques d'innovation en Intelligence Artificielle pour répondre aux enjeux majeurs de santé publique. Les défis pour prendre en compte la spécificité du patient et des systèmes de traumatologie sont importants et donnent lieu à de nombreux développement en recherche autour des thématiques de causalité, d'interprétabilité des modèles et de partage des données. Ce projet suscite beaucoup d'enthousiasme auprès des jeunes étudiants est une excellente opportunité de transfert de la recherche vers l'enseignement. » précise Julie Josse, Professeur au Centre de Mathématiques Appliquées (CMAP – CNRS/École polytechnique) et à l’INRIA XPOP et DATAIA.
« Outre l’opportunité de développer des méthodes dans une situation où les données ont tous les défauts (hétérogénéité, données manquantes, de sorte qu’aucune méthode connue n’est bien adaptée), le projet TrauMatrix est un catalyseur d’interactions entre médecins et chercheurs ou ingénieurs, entre chercheurs de disciplines ou d’expertises différentes, et contribue à la formation de jeunes scientifiques autant attirés par le côté hautement technique du point de vue mathématique et informatique, que par la problématique de santé publique. » indique Jean-Pierre Nadal, Directeur de recherche au CNRS et Directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, chercheur au Laboratoire de physique de l’École Normale Supérieure (CNRS/ENS Paris/Sorbonne Université /Université de Paris) et directeur du Centre d’analyse et de mathématique sociales (CNRS/EHESS).
« Ce programme de mécénat de compétences revêt une importance particulière car il contribuera à créer les pratiques de la traumatologie de demain et à sauver des vies. C’est un plaisir immense et une très grande fierté pour les équipes et pour moi-même d’avoir contribué à bâtir ce consortium innovant de partenaires passionnés avec pour unique finalité de faire un peu mieux et un peu plus pour autrui grâce à l’innovation, la data et l’IA. » explique Charlotte Pierron-Perles, Executive Vice-President, Capgemini Invent, Head of Insight Driven Enterprise France.
L’ambition de TrauMatrix est d’aboutir à un outil d’aide à la décision pour les médecins anesthésistes réanimateurs. Cet outil a pour objectif de les accompagner dans leur prise de décision en temps réel en orientant la prise en charge des grands traumatisés vers les bonnes unités de soins. Il permettra de prédire la probabilité d’événements tels que le choc hémorragique ou le traumatisme crânien, ainsi que l’ajustement de la stratégie de soins. Il prévoit en parallèle de préciser la nature des ressources hospitalières, matérielles et humaines à anticiper afin d’apporter une meilleure réponse aux besoins du patient et d’augmenter ses chances de survie et d’absence de séquelles.
Le projet repose sur la Traumabase®, un observatoire régional crée en 2011 devenu un registre de données médicales sur les traumatismes graves à l’échelle nationale. Ce registre, porté par un réseau d’une centaine de médecins urgentistes et anesthésistes-réanimateurs dans toute la France, fédère à ce jour une grande partie des acteurs français de la traumatologie lourde. Il permet d’alimenter les démarches d’amélioration de la prise en charge des patients et de faciliter la recherche scientifique autour d’études prospectives et interventionnelles. La collaboration avec l’École des hautes études en sciences sociales, le CNRS et l’École polytechnique initiée par le Dr Tobias Gauss, le Pr Catherine Paugam-Burtz et le Dr Sophie Hamada, des hôpitaux Beaujon et Bicêtre AP-HP, a permis de lancer une dynamique de recherche autour du choc hémorragique et d’initier les premiers travaux sous l’impulsion de Julie Josse, Professeur au Centre de Mathématiques Appliquées (CMAP – CNRS/École polytechnique) et à l’INRIA XPOP et DATAIA et Jean-Pierre Nadal, chercheur CNRS au Centre d’analyses et de mathématiques sociales (CNRS/École des hautes études en sciences sociales).
Capgemini Invent a rejoint ce partenariat en qualité d’expert de la valorisation des données et de l’intelligence artificielle ; un savoir-faire que Capgemini Invent met au service de TrauMatrix au travers du développement de modèles de prédiction et de l’élaboration à terme d’une plateforme de services en collaboration avec les experts médicaux de la Traumabase® et les scientifiques de l’École des hautes études en sciences sociales, du CNRS et de L’École polytechnique. Un des enjeux est notamment de bien cibler les moments clefs du parcours de soin des traumatisés sévères dans un écosystème complexe de prise en charge et de soins. Ce partenariat est au cœur des engagements sociétaux de Capgemini Invent pour lequel data scientists, spécialistes de la valorisation de la donnée, designers et consultants métiers sont mobilisés.
« Ce projet est une occasion extraordinaire de synergie de femmes et d’hommes venant d’univers différents au service de l’amélioration de la prise en charge des traumatisés graves. » déclare Catherine Paugam-Burtz, Directrice médicale DMU PARABOL, AP-HP. Nord, Université de Paris, Chef du service Anesthésie-réanimation, Hôpital Beaujon AP-HP, Clichy.
« TrauMatrix représente une occasion unique, et un grand privilège, de voir à l’œuvre la collaboration entre des partenaires issus d’horizons très différents. Non seulement cela permet d’explorer de nouvelles approches pour la prise en charge des patients et de répondre aux questions scientifiques mais cela nous permet d’apprendre et d’élargir notre horizon. » affirme Tobias Gauss, MD, Praticien Hospitalier, Anesthésie-Réanimation, Hôpital Beaujon AP-HP, DMU PARABOL, du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Nord, Université de Paris – Co-Fondateur Groupe Traumabase.
« Ce partenariat associant cliniciens, chercheurs, mathématiciens et data scientists est une opportunité unique pour permettre un élargissement des horizons de chacun, une acculturation dynamique et une synergie de travail dont le but ultime est d’aboutir à une amélioration de la prise en charge des patients traumatisés graves. » mentionne Sophie Hamada, MD, Praticien Hospitalier, Anesthésie-Réanimation, Hôpital Bicêtre AP-HP, du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Université Paris Saclay – Co-Fondateur et présidente du Groupe Traumabase.
« Le projet TraumaMatrix est au cœur des priorités scientifiques d'innovation en Intelligence Artificielle pour répondre aux enjeux majeurs de santé publique. Les défis pour prendre en compte la spécificité du patient et des systèmes de traumatologie sont importants et donnent lieu à de nombreux développement en recherche autour des thématiques de causalité, d'interprétabilité des modèles et de partage des données. Ce projet suscite beaucoup d'enthousiasme auprès des jeunes étudiants est une excellente opportunité de transfert de la recherche vers l'enseignement. » précise Julie Josse, Professeur au Centre de Mathématiques Appliquées (CMAP – CNRS/École polytechnique) et à l’INRIA XPOP et DATAIA.
« Outre l’opportunité de développer des méthodes dans une situation où les données ont tous les défauts (hétérogénéité, données manquantes, de sorte qu’aucune méthode connue n’est bien adaptée), le projet TrauMatrix est un catalyseur d’interactions entre médecins et chercheurs ou ingénieurs, entre chercheurs de disciplines ou d’expertises différentes, et contribue à la formation de jeunes scientifiques autant attirés par le côté hautement technique du point de vue mathématique et informatique, que par la problématique de santé publique. » indique Jean-Pierre Nadal, Directeur de recherche au CNRS et Directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, chercheur au Laboratoire de physique de l’École Normale Supérieure (CNRS/ENS Paris/Sorbonne Université /Université de Paris) et directeur du Centre d’analyse et de mathématique sociales (CNRS/EHESS).
« Ce programme de mécénat de compétences revêt une importance particulière car il contribuera à créer les pratiques de la traumatologie de demain et à sauver des vies. C’est un plaisir immense et une très grande fierté pour les équipes et pour moi-même d’avoir contribué à bâtir ce consortium innovant de partenaires passionnés avec pour unique finalité de faire un peu mieux et un peu plus pour autrui grâce à l’innovation, la data et l’IA. » explique Charlotte Pierron-Perles, Executive Vice-President, Capgemini Invent, Head of Insight Driven Enterprise France.
Pour suivre l'actualité de Traumatrix, rendez-vous sur le site officiel :
www.traumatrix.fr
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À propos de l’École polytechnique
Largement internationalisée (41% de ses étudiants, 40% de son corps d’enseignants), l’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante en sciences, ouverte sur une grande tradition humaniste. À travers son offre de formation – bachelor, cycle ingénieur polytechnicien, master, programmes gradués, programme doctoral, doctorat, formation continue – l’École polytechnique forme des décideurs à forte culture scientifique pluridisciplinaire en les exposant à la fois au monde de la recherche et à celui de l’entreprise. Avec ses 23 laboratoires, dont 22 sont unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’X travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux. L’École polytechnique est membre fondateur de l’Institut Polytechnique de Paris.
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